La fille qui a sauvé Noël
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1840. La petite Amélia S. Perrance vit à Londres avec sa mère, très malade, et Capitaine Suie, son chat noir. Elle souhaite plus que tout que sa maman guérisse. Malheureusement, en cette veille de Noël, le Père Noël, à qui elle a écrit pour lui demander son aide, a bien d’autres chats à fouetter : les lutins sont en colère, les rennes tombent du ciel et les horribles trolls menacent de détruire Lutinbourg. Les efforts du Père Noël pour rétablir le calme semblent vains, et la magie de Noël risque de s’éteindre pour toujours…
Qui parviendra à sauver Noël ?
Dès 9 ans
« Oh, non. Capitaine Suie ! Reviens ! Qu’est-ce que tu fabriques ? »
Elle voulut aller chercher son chat, mais évidemment, elle aussi salissait le tapis.
« Oh, non. Oh, non, non, non, non ! »
Elle alla vite chercher un chiffon humide à la cuisine, où une bonne préparait l’oie de Noël pour le lendemain.
« Pardon, dit-elle, j’ai un peu sali.»
La bonne lui fit les gros yeux, tel un chat en colère.
«M. Villain ne sera pas content quand il rentrera de la maison de redressement. »
Amélia retourna au salon et essaya d’enlever la suie, mais elle ne fit qu’incruster les taches noires dans le tapis.
« Il faut qu’on règle ça avant le retour de M. Villain, dit-elle au chat. Sur toutes les maisons de la rue, il a fallu que tu choisisses celle-ci pour faire des saletés, Capitaine ! »
Le chat s’excusa avec ses yeux.
« Bah, tu ne pouvais pas savoir, mais je te parie que M.Villain a mauvais caractère. »
Et tout en frottant, elle prit conscience que ce salon avait quelque chose de bizarre. C’était la veille de Noël, et pourtant on ne voyait pas une seule décoration. Pas une carte de vœux. Pas de houx ni de sapin. Pas de bonne odeur de pain d’épices. Dans une maison riche comme celle-ci, c’était étonnant. »
Elle voulut aller chercher son chat, mais évidemment, elle aussi salissait le tapis.
« Oh, non. Oh, non, non, non, non ! »
Elle alla vite chercher un chiffon humide à la cuisine, où une bonne préparait l’oie de Noël pour le lendemain.
« Pardon, dit-elle, j’ai un peu sali.»
La bonne lui fit les gros yeux, tel un chat en colère.
«M. Villain ne sera pas content quand il rentrera de la maison de redressement. »
Amélia retourna au salon et essaya d’enlever la suie, mais elle ne fit qu’incruster les taches noires dans le tapis.
« Il faut qu’on règle ça avant le retour de M. Villain, dit-elle au chat. Sur toutes les maisons de la rue, il a fallu que tu choisisses celle-ci pour faire des saletés, Capitaine ! »
Le chat s’excusa avec ses yeux.
« Bah, tu ne pouvais pas savoir, mais je te parie que M.Villain a mauvais caractère. »
Et tout en frottant, elle prit conscience que ce salon avait quelque chose de bizarre. C’était la veille de Noël, et pourtant on ne voyait pas une seule décoration. Pas une carte de vœux. Pas de houx ni de sapin. Pas de bonne odeur de pain d’épices. Dans une maison riche comme celle-ci, c’était étonnant. »