Au début du siècle, la construction du chemin de fer vers le Nord de l’Ontario amène la découverte d’importants gisements d’or et d’argent. De partout, prospecteurs, aventuriers, bûcherons et fermiers affluent vers cette région sauvage, y compris le fils aîné du forgeron du village de Sainte-Amélie qui disparaîtra dans des circonstances mystérieuses. Alexandre, son frère cadet destiné au sacerdoce depuis l’enfance, partira à sa recherche. C’est ainsi qu’il trouvera la liberté, l’amour, la vie, en un pays neuf plein de périls et de promesses.
Dans les médias:
- Dans son œuvre, Hélène Brodeur a su poser un regard original et critique sur une réalité qu’on était en train d’oublier. Les personnages qu’elle a créés appartiennent désormais à notre mémoire collective.
Johanne Melançon, Liaison, no 122.
- Mais par-dessus tout, c’est une belle histoire d’amour qui s’échelonne sur plus d’un demi-siècle, racontée par une écrivaine de talent, fière de son coin de pays.
Micheline Piché, Femmes d’action.
- C’est là, en effet, dans sa description du beau pays rude de l’Ontario du Nord, que son oeuvre brille le plus par sa rigueur et par son lyrisme.
Mark Benson, Canadian Literature, no 115.
- [...] cette romancière est pour l’Ontario ce qu’Antonine Maillet est pour l’Acadie et Gabrielle Roy pour les provinces de l’Ouest, à savoir, une voix de femme emblématique de la littérature canadienne.
Beatriz C. Mangada-Cañas, Écrire au féminin au Canada français.
Une des grandes dames de la littérature franco-ontarienne, Hélène Brodeur a donné ses lettres de noblesse à la petite histoire du Nouvel-Ontario en publiant, dans les années quatre-vingt, les trois tomes des Chroniques du Nouvel-Ontario, pour lesquels elle a reçu de nombreux prix et hommages. Originaire du Québec, elle passe son enfance et son adolescence à Val Gagné, près de Timmins, en Ontario. Après avoir exercé plusieurs métiers, elle se consacre à temps plein à l’écriture. Elle décède en 2010.