Pour l'amour de Dimitri

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Barcode : 9782895974529

« Sarah boit son thé calmement et remonte une mèche de cheveux d'un geste distrait.

- Tu es vraiment gentille d'avoir bravé la pluie, lui dis-je de nouveau.

- C'est normal. Il m'aurait demandé pourquoi on va pas voir papi. Il s'est habitué à ces visites. D'ailleurs, à ce propos, continue-t-elle, en baissant la voix, je crois qu'il faut qu'on se parle toi et moi.

- Ah? Je t'écoute. Elle fait signe d'attendre un instant et sort de son sac quelques voitures miniatures dont la Batmobile, Batman et son acolyte Robin et les confie à Dimitri qui se met aussitôt à jouer à côté de nous, à la table voisine qui est vide.

- Rodney et moi, ça ne s'améliore pas. C'est vraiment difficile. Je ne le comprends plus. Il est grincheux, irritable et casanier. Je lui ai dit que j'allais voir ma soeur à Mississauga pour quelques semaines, peut-être un mois afin que chacun de nous réfléchisse à notre relation.

- Et qu'est-ce qu'il a dit?

- Il n'était pas très content, mais il a accepté. Je pars demain avec Dimitri. Tu comprends maintenant pourquoi il ne fallait pas rater notre rencontre. »

Ayant touché le fond du baril, Adrian s’est longtemps battu pour remonter à la surface. Son fils Rodney refuse toutefois de lui adresser la parole et ne veut d’aucune façon se réconcilier. En effet, il lui en veut pour le décès de sa mère, même si Adrian jure qu’il n’y est pour rien.

Heureusement qu’Adrian a Sarah, sa belle-fille, Max, son ami revenu du bout du monde, Henry, son patron grincheux, Lucy, son amoureuse et, surtout, Dimitri, son petit-fils adoré. Malheureusement, Rodney, séparé de la mère de Dimitri, Sarah, ne veut plus que son père voit son fils, en raison de l’influence qu’il exerce sur lui.

222 pages


Né à Montréal, Didier Leclair, de son vrai nom, Didier Kabagema, a vécu dans plusieurs pays d’Afrique avant de s’établir à Toronto. Lauréat du Prix Trillium en 2001 pour son roman, Toronto, je t’aime, il a été finaliste du Prix du Gouverneur général pour Ce pays qui est le mien. Dans Le vieil homme sans voix, Didier Leclair a senti le besoin de parler des «vieux» comme on n’en parle pas souvent.